Rompant le silence après son échec retentissant, lors des élections du 4 septembre dernier, la direction de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) a accusé des parties adverses d’avoir «comploté pour affaiblir les forces du parti lors de la phase de présentation des candidatures, et de s’être livrées à l’achat des voix de ses élus».
Dans un communiqué parvenu au site barlamane.com, le «parti de la rose» a décrié «le mode de supervision et de gestion gouvernementale des dernières élections et les pratiques qui l’ont marqué, au sujet desquelles aucune mesure n’a été prise» . ces pratiques, ajoute le communiqué, ont «conduit à un certain nombre d’anomalies, en particulier le retour sur scène d’un certain nombre de corrupteurs ayant précédemment fait l’objet de jugements définitifs se rapportant à des crimes attentant à la moralité et à l’éthique ».
Le bureau politique du parti a imputé les mauvais résultats de l’USFP aux «dysfonctionnements et dérapages qui ont entaché la coordination de l’opposition», ce qui a conduit à la perte par le parti de certaines régions et provinces, à l’image de ce qui s’est produit dans la région de Guelmim où, pourtant, la volonté populaire s’était exprimée sans ambages ».