Les familles d’accueil de certaines jeunes filles sahraouies retenues contre leur gré par leurs parents biologiques dans les camps de Tindouf gérés par les séparatistes du Polisario ont demandé au ministre espagnol des affaires étrangères et de la coopération Alfonso Dastis de soulever leur cas lors de sa visite, jeudi prochain, à Alger.
Elles ont demandé au chef de la diplomatie espagnol de faire part de leurs préoccupations aux autorités algériennes et à travers eux, aux séparatistes du Polisario, face au sort réservé à ces jeunes femmes qui ont vécu avec leurs familles d’accueil en Espagne, et qui sont privées de liberté de mouvement à Tindouf.
Parmi ces jeunes femmes, figure Maloma Morales qui dispose de la nationalité espagnole, et qui s’était rendue pour la première fois en Espagne à l’âge de 7 ans pour y passer des vacances avec une famille d’accueil à Séville dans le cadre du programme « Vacances en paix ». A l’âge de 12 ans, elle a été accueillie pour de bon par la famille Morales chez laquelle elle est restée pendant une décennie avant de se rendre, le 5 décembre 2015, avec son père adoptif, aux camps de Tindouf pour rendre visite à ses parents biologiques. Le jour de son retour en Espagne, elle a été séquestrée par sa famille biologique avant d’être libérée le 22 avril 2016 par les séparatistes du Polisario. Ces derniers ont finalement cédé à la pression des parents biologiques auxquels ils ont remis Maloma.
Selon Europa Press, le gouvernement espagnol a toujours demandé à ce qu’on permette à la jeune sahraouie de choisir librement, dans un endroit neutre et loin de ses proches, si elle veut rester ou repartir en Espagne.
Outre le cas de Maloma, il y a également celui de Nahjiba Mohamed Belkacem, fille d’un « parlementaire » du Polisario, et qui résidait depuis l’an 2000 avec le couple espagnol José María Contreras et Manuela Calvo à Rociana del Condado (Huelva).






