Le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres, Lahcen Daoudi, a appelé les grands groupes «à s’intéresser davantage à l’enseignement» arguant que «l’avenir même d’un pays se fait en fonction de la qualité de l’enseignement inculqué».
«L’Etat ne peut pas tout faire, en revanche les grands groupes, quand ils rentrent dans le jeu, ils sont plus rapides que l’Etat», a-t-il précisé, lors de la cérémonie de signature du protocole d’accord Prestigia-ESSEC, pour l’implantation de cette institution académique, au Maroc.
Par ailleurs, il a tenu, à saluer les initiatives du groupe Addoha et du groupe l’OCP qui a ouvert le bal en s’alliant à l’Ecole des Mines de Paris pour le lancement de l’Ecole de Management Industriel (EMINES) à Benguerir, dans le cadre du lancement de la première phase de l’Université Mohammed VI Polytechnique.
L’EMINES, opérationnelle depuis octobre 2013, montera en puissance pour former jusqu’à 650 étudiants sur différents cursus (formation d’ingénieurs, formations exécutives et formations doctorales).
D’autres partenariats avec des établissements, universités et centres de recherche de premier ordre au niveau mondial sont en cours d’élaboration pour les tranches suivantes du développement de l’Université, précise l’OCP.
Lahcen Daoudi a également loué l’initiative du lancement de l’Institut méditerranéen de la logistique et du transport (IMLT) à Tétouan, dans le cadre d’un partenariat avec l’université de Valenciennes et l’Ecole des ponts & chaussées.
«La coopération entre le Maroc et la France ne fait que se renforcer pas uniquement entre l’Etat marocain avec son homologue français mais les liens d’amitié se resserrent davantage entre la société marocaine et la société française. C’est un pari de gagné», a-t-il conclue.