L’Algérie qui peine à attirer les investisseurs et qui se débat dans une crise économique sans précédent suite à la chute des prix des hydrocarbures et la gabegie de l’Etat, a décidé de recourir aux médias étrangers pour promouvoir le pays.
Selon le site d’information « TSA », le Forum des chefs d’entreprises (FCE), principale organisation patronale algérienne, a signé un accord de coopération avec le prestigieux journal américain The Washington Post (WashPost) et l’agence True Media. L’objectif de cet accord est de promouvoir le marché algérien et encourager les investisseurs américains à découvrir l’Algérie.
Cette association avec le très influent journal de la capitale américaine donnera naissance, en octobre prochain, à un rapport sur le marché algérien et l’investissement dans le pays, le « Algeria Investment Report ».
Ce numéro hors-série du WashPost sera publié et distribué en Octobre, à l’occasion de la réunion annuelle du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque Mondiale (BM) qui se tiendra du 7 au 9 octobre prochain à Washington.
Par ailleurs, en plus d’être publié sur la version imprimée, ce document sera disponible pendant une année sur le site internet du Washington Post. Ce dernier comptabilise près de 50 millions de visiteurs/lecteurs par mois.
Par ailleurs, la directrice exécutive duWashington Post – True Media, Veronica Fuentes, a annoncé la participation du journal, en tant que partenaire média dans la préparation du Forum africain d’investissement et d’affaires.
Cette manifestation aura lieu en Algérie, du 3 au 5 décembre prochain. Le but affiché de cette rencontre est de nouer des partenariats et promouvoir les liens entre les entreprises africaines en général, et algériennes en particulier, indique TSA qui ne fait pas mention du montant de cette « transaction ».







2 commentaires
Cela sert à quoi de faire de la promo si on n’assainit pas les choses d’abord localement. Mettre en premier le nif bidon ( avec le ridicule 51/49) dans le placard , revoir de fond en comble le système financier qui est resté à l’ère soviétique et surtout surtout envoyer à la retraite ces grabataires analphabètes qui dirigent l’Algérie depuis 1962..
Oui…50 millions de visiteurs et de lecteurs seront alors plus certains de la supercherie algérienne.
Comme le 5 juillet chaque année où le régime militaire Algérien fête son cinquantenaire, mais pas celui des millions de jeunes au chômage éternellement adossés aux murs qui risquent de flancher sous le poids de leur désarroi.
Et pour le fêter, Bouteflika se paye comme d’habitude de grosses publicités à des millions d’euro.
Une autre réalisation du génie algérien et de son inventeur de Raïs, cette opération de marketing grande échelle, multilingue paraissant dans les divers quotidiens en célébration de l’anniversaire de l’indépendance de l’Algérie.
La clique au pouvoir met le gros paquet, pour astiquer, dépoussiérer et faire la promotion du régime à coups de millions d’euros en France, en Allemagne, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis.
La propagande écrue et grossière, ouvrant sur un grand portrait de Bouteflika et sur une désignation barrant la Une : 53 ans après l’indépendance , avec une vingtaine de pages fardes, vantant les réalisations du président depuis son arrivée au trône en 1999 et des commentaires encenseurs, mais Ô combien maigres sont les vaches, pour des sommes énormes extorquées au peuples des martyrs via Sonatrach, Saïdal, la Caisse Nationale du Logement, Sonelgaz, l’OPGI, Eniem et Enie, SNVI et ENMTP, ces entreprises algériennes dont la richesse devrait profiter au peuple.
Après le quotidien français Le Monde et son « Spécial Algérie » des publi-reportages et publi-communiqués, ont été diffusés par les quotidiens, dont l’américain USA Today, le britannique The Times, le Financial Times Deutschland, ainsi que les journaux saoudiens de Londres Al Hayat et Al Sharq Al Awsat, comme ces émissions propagandistes sur Nessma Tv et sur plusieurs chaines européennes.
Le régime algérien sait tout acheter, tout réduire à une petitesse ; l’éthique et la morale, la liberté et la démocratie, tout y passe à coup de milliards.
Car il n’y a pas d’évolution positive en Algérie et il n’y en aura pas, la corruption a atteint un niveau très élevé, atteignant les frères Bouteflika et compromettant le développement économique du pays.
Seule les intéresse, la répartition et le partage de la rente des entreprises pétrolières entre les excellences militaires et l’entourage du clan Bouteflika. La maladie chronique et incurable d’un pays frère et ami limitrophe.
L’Algérie passe aujourd’hui par une étape des plus sombres de son histoire pour entrer dans un cercle vicieux et sans issue, où la vision devient ténébreuse , et où tout le monde en Algérie se pose la tragique question du vide politique et de l’échec total, qui pourtant était prévisible depuis au moins une vingtaine d’année.