Les États-Unis ont reconnu ce jeudi, pour la première fois de leur histoire, la pleine souveraineté du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara marocain.
Cette prise de position historique renforcera davantage les relations maroco-américaines d’exception qui remontent à 1777, affirme Yasmine Hasnaoui, experte en relations internationales sur la question du Sahara marocain et les affaires maghrébines.
Pour la secrétaire générale de l’Institut Alter Forum International des études sahariennes Al Andalous, ce soutien franc et sans ambiguïté à la marocanité du Sahara date depuis longtemps. En effet, les États-Unis ont défendu, à maintes reprises et notamment lors de l’adoption de la résolution 2548 du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Sahara marocain, le plan marocain d’autonomie comme sérieux, crédible et réaliste étant donné qu’il représente une approche potentielle pour satisfaire les aspirations de la population du Sahara pour gérer ses affaires locales dans la paix et la dignité.
« Les républicains ont toujours soutenu le Maroc dans la préservation de sa souveraineté et son intégrité territoriale. En plus, les démocrates et les républicains défendent depuis longtemps une solution politique pour résoudre la controverse artificielle créée autour du Sahara marocain, en particulier au cours des dix dernières années, qui va dans le sens du plan d’autonomie », a-t-elle précisé.
« La décision de Donald Trump est susceptible de provoquer des frictions avec l’allié le plus important du polisario, à savoir l’Algérie, qui réclame un référendum d’autodétermination, qui est définitivement enterré pour le cas du Sahara. L’Algérie doit désormais redéfinir sa stratégie géopolitique et surtout mettre en priorité le bien-être de ses citoyens au lieu d’appuyer la minorité, à savoir 30%, de la population saharaouie qui vit encore dans les camps algériens de Tindouf qui finiront un jour par rejoindre leur pays qui est le Maroc ou iront ailleurs », a-t-elle conclu.






