La reconnaissance par l’administration américaine de la souveraineté du Maroc sur son Sahara «renseigne sur l’état d’échec et le sentiment d’isolement de l’Algérie», affirme le militant algérien Oualid Kebir dans une vidéo.
Il s’agit d’une «avancée diplomatique historique pour le Maroc», selon cet activiste qui salue «le succès du Maroc dans la gestion des tensions à Guergarat» et qui souligne que «le blocage de la circulation dans cette zone a été planifié depuis Alger et non pas depuis les camps de Tindouf».
«Le régime algérien a été secoué par la décision américaine de reconnaître la souveraineté du Maroc sur son Sahara et a été également choqué par la réaction des pays arabes qui ont fait l’éloge de cette prise de position qui a, d’ailleurs, tenu le régime à l’écart de la scène diplomatique régionale et internationale», a-t-il ajouté.
Sur fond de la situation politique et économique turbulente, le régime algérien a jeté son dévolu sur ses médias, notamment l’agence de presse APS, voix du gouvernement militaire, pour semer la confusion au sein de l’opinion publique algérienne et le distraire des vrais problèmes dans lesquels il patauge, poursuit le militant algérien.
Dans le même ordre d’idées, il a relevé que «les Algériens ne font plus confiance au régime en place» et a souligné «qu’ils ne considèrent pas le Maroc comme leur ennemi» tout en mentionnant que «le peuple algérien se bat maintenant contre le régime pour une transition démocratique».
«La grande majorité du peuple algérien est en quête d’une transition démocratique pour assurer sa stabilité politique et pour se réconcilier avec tous les pays voisins du Maghreb», a-t-il fait savoir. «Le régime a peur d’ouvrir les frontières. S’il les ouvre, les Algériens ne vont pas partir à Oujda ou à Fès, ils vont se rendre à Dakhla, à Laâyoune et à Boujdour (…) Ils découvriront la vérité de leurs propres yeux et c’est ce qui n’est pas acceptable pour le régime algérien», a-t-il poursuivi.