Des manifestations sont attendues, mardi 22 février, en Algérie pour marquer le troisième anniversaire du Hirak, la vague de manifestations qui a entraîné la chute du président Abdelaziz Bouteflika en 2019.
Un pays quadrillé par la police et les gendarmes. Des manifestations sont attendues, mardi 22 février, en Algérie, après des appels à manifester lancés sur la toile pour le troisième anniversaire du soulèvement populaire du Hirak. Des barrages de police ont été mis en place depuis les premières heures du matin sur plusieurs axes routiers menant à la capitale pour empêcher les rassemblements, selon les constatations de Barlamane.com. On peut aussi entendre des hélicoptères au-dessus d’Alger qui gardent un œil sur chaque mouvement.
Pour éviter les retards liés aux embouteillages occasionnés par le dispositif policier, certains Algérois sont sortis à l’aube pour rejoindre leur travail. Déclenché le 22 février 2019, le Hirak, un mouvement de protestation populaire inédit en Algérie, sévèrement réprimé, avait poussé le président Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis deux décennies, à la démission deux mois plus tard. Depuis, l’approche radicalisée du régime l’a poussé à réduire ses activités.