Le ministre algérien de la Communication, Hassane Rabehi, a déclaré samedi que la résolution du Parlement européen sur « la situation des libertés en Algérie » avait révélé que certains parlementaires européens tentaient de perturber l’élection présidentielle algérienne de décembre.
Rabehi a souligné que « le peuple algérien a pris conscience de ces projets odieux et qu’il est déterminé à participer au vote le 12 décembre », a rapporté l’agence de presse officielle APS.
Il a ajouté que l’Algérie n’accepte pas l’ingérence étrangère dans ses affaires intérieures et qu’il s’agit d’un principe immuable dans sa politique.
Le Parlement européen a approuvé jeudi une résolution exprimant « sa profonde préoccupation devant les violations des droits de l’homme et le manque de libertés en Algérie », alors que le pays connaît depuis le 22 février un soulèvement populaire réclamant des changements politiques profonds.
La résolution du Parlement européen exhorte le gouvernement algérien à « trouver une solution à la crise (politique) actuelle fondée sur une voie politique pacifique et ouverte ».
L’Algérie tiendra l’élection présidentielle le 12 décembre et cinq candidats, dont deux anciens premiers ministres, se disputeront la magistrature suprême