Récemment, l’Algérie a connu une crise de la banane, au point de rationaliser ce fruit, tout comme la pomme de terre. Cependant, à en croire le rapport du Stockholm International Peace Research Institute (Sipri), les généraux d’Alger ne se sont pas privés pour augmenter les dépenses du pays en matière d’armement.
Selon ce rapport, l’Algérie a poursuivi son effort d’armement et de modernisation de son Armée nationale populaire (ANP), avec une augmentation des dépenses de 2,3%, portant ainsi le total des dépenses à 10,65 milliards de dollars en 2016. Ce qui place ce pays en première position pour ce qui est du budget réservé à la défense dans le continent africain. En effet, L’ANP représente à elle seule, plus de la moitié du budget total de la région Afrique du Nord (18,7 milliards de dollars).
Cette situation contraste avec celle d’autres pays pétroliers qui, frappés eux aussi par la baisse des cours des hydrocarbures, tout comme l’Algérie, ont baissé leurs dépenses militaires. C’est le cas où l’Arabie saoudite qui a réduit son budget consacré à la défense de 30%, pour le ramener à 63,7 milliards de dollars, perdant ainsi sa troisième place mondiale au profit de la Russie.
L’Algérie a ainsi préféré sacrifié la banane et la pomme de terre sur l »autel des armes.
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