L’Algérie et l’UE aspirent à la création d’une zone de libre-échange depuis le 1er septembre 2005.
Le président algérien a demandé au ministre du Commerce du pays de réévaluer un accord avec l’Union européenne, avant un accord de libre-échange qui doit entrer en vigueur le 1er septembre.
Le président Abdelmadjid Tebboune a demandé à Kamel Rezig de « réaliser un bilan du dossier de l’accord d’association avec l’Union européenne (UE), qui doit faire l’objet d’une attention particulière, affirmant nos intérêts pour des relations équilibrées », selon un communiqué officiel publié dimanche soir.
L’Algérie et l’UE se préparent à la création d’une zone de libre-échange depuis le 1er septembre 2005.
L’accord a d’abord fixé une période transitoire de 12 ans à l’Algérie pour éliminer progressivement ses tarifs, y compris sur les produits industriels.
La période a été prolongée jusqu’au 1er septembre 2020 pour certains produits tels que l’acier, les textiles, l’électronique et les véhicules.
Les dirigeants politiques et économiques ont vivement critiqué la zone de libre-échange proposée, considérant un accord comme étant largement au détriment de l’Algérie.
Alger a demandé à plusieurs reprises à renégocier les termes de l’accord.
L’UE est le premier partenaire commercial de l’Algérie et le troisième fournisseur de gaz naturel de l’UE après la Russie et la Norvège, selon la Commission européenne.
Les principales importations de l’Algérie en provenance de l’UE sont les machines, le matériel de transport et les produits agricoles.