Le ministre algérien des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a appelé à la révision des rites du Hadj, notamment celui de la lapidation de la plus grande stèle appelée +Jamarate Al Aqaba+, à Mina.
Mohamed Aissa, qui a fini par se rendre compte qu’il parlait d’un rite religieux et non d’un rassemblement électoral…ou autre manifestation populaire, s’est rétracté, essayant d’expliquer qu’il voulait dire que « cette suppression (rien que cela.. !) sera momentanée, le temps d’engager des travaux d’une éventuelle extension du site en question…’’.
«Nous ne doutons pas de la fiabilité du système sécuritaire mis en place par le gouvernement saoudien…, a enchaîné le ministre algérien, ajoutant que son pays ‘’exige’’, -il n’était qu’à deux doigts de dire- , +ordonne+ que ‘’toute cette affaire soit tirée au clair et que les responsables de cette catastrophe soient connus et sanctionnés’’.
Mohamed Aïssa, qui s’adressait à un forum organisé par le journal algérien ‘’Liberté’’, aurait peut-être, oublié qu’il venait de dire que ‘’le site serait trop exigu par rapport au nombre important de pèlerins chaque année’’.
Autre exigence du ministre algérien, et pas des moindres, cette des ‘’dommagements des familles des décédés et des personnes blessées», avouant l’existence de ‘’plusieurs failles dans l’organisation algérienne du Hadj’’ dans laquelle seraient impliqués ‘’plusieurs responsables, dont il s’est abstenu de donner les noms et les fonctions’’.
Autre révision promise, à côté de celle des rites du Haj, concerne, selon Mohamed Aissa, qui semble avoir des réponses à tout, «les modalités de départ au pèlerinage en changeant les carnets de Hadj qui font l’objet de trafic et de revente par des droits attribués aux personnes’’ désireuses d’accomplir le Hadj’’.
La bousculade de Mina a fait, selon le ministre Mohamed Aissa, 28 morts et 31 portés disparus parmi les pèlerins algériens.