Le ministère des Affaires étrangères et de la coopération a annoncé récemment l’ouverture d’une enquête au sujet de l’attitude de l’ancien ambassadeur du Maroc à Madagascar, mais apparemment ce département ne semble pas s’inquiéter outre mesure des scandales financiers à répétition de l’ancien ambassadeur en Grèce, Abdelkader El Ansari qui a osé vider sa résidence de tous les meubles de qualité appartenant aux contribuables pour ensuite les transporter chez lui au Maroc.
Ni le ministère des Affaires étrangères, ni celui des Finances, ni même le département de la Défense n’ont daigné envoyer une commission pour jeter un coup d’œil sur les comptes de l’ambassade, et tirer au clair les soupçons qui pèsent sur El Ansari qui aurait loué la résidence, appartenant à plusieurs héritiers, auprès d’un d’entre eux seulement avec lequel il a négocié le prix faramineux de 14 millions de centimes par moi, alors que son véritable prix sur le marché ne dépasse guère les 2000 euros (deux millions de centimes) eu égard à l’offre en matière d’immobilier en raison de la crise économique qui sévit dans ce pays.
El Ansari ne s’est pas arrêté là en osant transférer le montant restitué de l’impôt sur la valeur ajouté (fixé à 24% en Grèce) à son compte personnel, montant déduit du budget du ministère de la défense marocain pour les escales et l’entretien des avions militaires marocains, une facture qui a frôlé, durant les deux dernières années, les 4 millions d’euros, somme qui devait être restituée au département de la Défense. Le site barlamane.com préfère ne pas divulguer les détails de cette affaire pour raison d’Etat.
Par ailleurs, Samir Addahr, l’ambassadeur qui a remplacé El Ansari en Grèce, a subi un choc en constatant, à son arrivée à la résidence, l’état de délabrement dans lequel se trouvait celle-ci, selon une source bien informée qui s’est confiée à barlamane.com.
Cependant, étant donné que le sieur El Ansari jouit d’une protection quelque part, son remplaçant a du se résigner à cette situation et accepter ce logement dépourvu des conditions les plus élémentaires pour une résidence dite diplomatique qui honore le Maroc.
De même source on apprend que Abdelkader El Ansari a emporté avec lui tous les meubles, lustres, salons , les remplaçants par des meubles de piètre qualité, ce qui a amené » le charge d’affaires à refuser de signer le procès verbal qui ciotient l’inventaire de la résidence.
Abdelkader El Ansari qui semble ainsi jouir d’une protection au ministère des Affaires étrangères, et qui s’est distingué durant sa mission en Grèce en se faisant donc restituer pour son propre compte la TVA, a eu l’outrecuidance de faire de même pour tout un matériel acheté par le secrétariat particulier du roi Mohammed VI, en plus du carburant et l’entretien des avions des forces armées royales, et des factures d’hôtels appartenant à de grandes personnalités grecques.
L’ancien ambassadeur a failli ainsi impliquer l’Etat dans l’acquisition de la résidence pour un montant de 6 millions d’euros auprès d’un individu accusé de collaboration avec la mafia et qui venait de sortir de prison avec caution, alors que la valeur réelle de ladite propriété n’atteint pas le 1 million d’euros. N’eut été l’intervention d’un des responsables qui s’est rendu compte de cette manigance mettant fin à l’opération d’acquisition à la dernière minute, des millions d’euros auraient pu atterrir dans un compte bancaire au Liechtenstein.