Une source naguère proche Ali Lmrabet a relaté des faits qui relèvent selon elle du harcèlement sexuel et moral.
Ali Lmrabet a été épinglé pour des faits de harcèlement sexuel et de sexisme contre une ancienne subordonnée de nationalité française à l’époque où il était affecté à l’ambassade du Maroc en Argentine, des révélations qui illustrent un sujet longtemps passé sous silence.
«J’ai appris que tu avais eu ce que je crois être un comportement sexuel inapproprié envers une collaboratrice française à l’époque où tu as été chargé d’affaires dans la mission diplomatique marocaine en Argentine. Tu profitais de l’absence de l’ambassadeur pour sévir. Ton cas a été examiné et, en conséquence, les liens avec toi ont été rompus», a fait savoir Moha El Bouhali, auteur du témoignage diffusé et repris par plusieurs médias. Dans la foulée, la même source a déclaré que Ali Lmbaret est empêtré dans «un réseau de déperdition et de divulgation inopportune de données, à même de mettre en cause la sécurité matérielle et juridique des informations dévoilées», précisant que ce dernier est «guidé par une petite coterie hostile au Maroc, source de tous ses problèmes».
Ali Lmrabet a été pendant près d’une décennie fonctionnaire aux consulats du Maroc de Nanterre et de Paris avant d’intégrer le ministère des Affaires étrangères à Rabat. Numéro deux de l’ambassade du Maroc en Argentine, il est rappelé au bout de six mois pour raisons disciplinaires et se reconvertit dans le journalisme de type tabloïd.
Ali Lmrabet a purgé en 2003 une peine de prison pour outrage à la personne du roi, et atteintes au régime monarchique et à l’intégrité territoriale avant de bénéficier d’une grâce royale en janvier 2004. En 2015, il a été interdit d’exercer le journalisme pendant 10 ans et condamné à une amende de 50 000 dirhams pour diffamation.