A voir l’architecture du nouveau gouvernement, tout laisse croire qu’elle renseigne clairement sur les grands dossiers qui l’attendent.
Les intitulés des ministères, à savoir : éducation, santé et protection sociale, emploi et compétences, inclusion économique et sociale, transitions énergétique et numérique, outre les stratégies sectorielles de l’agriculture, de l’industrie et du tourisme, affirment que le nouveau gouvernement s’apprête à entamer son mandat, sous de bons auspices.
Une nouvelle ère se dégage de l’organigramme, mettant ainsi en avant une volonté de transformation, qui ne se limite pas à la gestion des affaires publiques, en ligne avec le cap défini par le nouveau modèle de développement.
La nouvelle carte politique est basée sur de grands pôles, et se traduit par une structure fonctionnelle en 18 grands ministères organisés en grands pôles : régalien, social et capital humain, économique, appuyés par 5 ministres délégués.
Par ailleurs, le resserrement de l’organigramme gouvernemental devrait permettre de gagner en cohérence et en lisibilité de l’action du gouvernement, ainsi que de clarifier les responsabilités, c’est-à-dire le rôle central des ministres pleins et des ministres délégués auprès de la primature.
Et enfin, les redondances et interférences seront supprimées et les synergies seront privilégiées.