La Délégation du Royaume du Maroc auprès de l’UNESCO s’est félicitée de l’inscription de l’art populaire marocain « Gnaoua » sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, jeudi lors de la réunion du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, qui se tient du 9 au 14 décembre tenue à Bogota.
L’UNESCO a jugé que Gnaoua, cet ensemble de productions musicales, de pratiques confrériques et de rituels à vocation thérapeutique, est un patrimoine de l’humanité qu’il convient de protéger et de sauvegarder. L’UNESCO a également reconnu que cette musique constitue une des multiples facettes de l’identité culturelle marocaine, notamment celle ancrée dans les racines africaines du Royaume.
« Cette inscription est une autre consécration de l’action inlassable du Roi Mohammed VI, pour que la diversité, la richesse et l’apport pour l’humanité du patrimoine culturel matériel et immatériel marocain soient reconnus à l’échelle internationale », a affirmé l’Ambassadeur délégué permanent du Maroc auprès de l’UNESCO, Samir Addahre.
Par ailleurs, le Maroc a soumis le dossier « Gnaoua » à l’UNESCO, en mars 2015, pour une inscription sur la Liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Depuis, la Délégation permanente du Maroc auprès de l’UNESCO, en coordination avec le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, le ministère de la Culture et les différents acteurs concernés, s’est mobilisée pour que ce dossier soit examiné favorablement et dans les meilleurs délais, par les services de l’UNESCO et l’organe d’évaluation compétent. La Délégation a également œuvré pour que la candidature de « Gnaoua » soit examinée dès la session de 2019 du Comité.
La reconnaissance de « Gnaoua » comme étant un patrimoine de l’humanité qu’il convient de protéger et de sauvegarder renforce ainsi la viabilité et la pérennité des traditions et des pratiques liées à « Gnaoua ». Elle incitera d’autres communautés, à travers le monde, qui détiennent des pratiques et des traditions similaires, à redoubler d’efforts pour sauvegarder leur patrimoine culturel immatériel.