Le site +barlamne.com+ a appris que des préparatifs sont en cours au sein du mouvement +Adl Wal Ihsane+, en coordination avec d’autre intervenants, pour faire revivre le mouvement du 20 février et l’organisation de manifestations de protestation à travers le territoire marocain, à partir du 20 février prochain, qui coïncide avec le 5eme anniversaire de la création du dit mouvement.
Des sources au sein d’+Al Adl Wal Ishsane+ ont affirmé à +barlamane.com+ que la réappropriation par les structures de l’association du dossier des enseignants stagiaires, et les nombreux communiqués publiés par elle suite à l’intervention des forces publiques pour disperser les manifestations organisées par ces enseignants, jeudi dernier, dans plusieurs villes, s’inscrit dans le cadre d’un plan établi par ladite association dans le but de créer des conditions convenables pour réactiver le mouvement du 20 février, selon une version qui lui convient et qui lui permet de l’orienter et ce, après son retrait qui lui a valu de perdre son aura en 2011 et de provoquer sa disparition.
Il semblerait que certains groupes d’extrême gauche nourrissent l’espoir de voir +Al Adl Wal Ihsane+ les rejoindre dans leurs manifestations afin de masquer leur faiblesse suite au retrait des islamistes du 20 Février, et d’autre occasions au cours desquelles, ils n’ont pu mobiliser qu’un petit nombre de personnes.
Il y a aussi d’autres individus qui s’activent dans l’optique de créer une alliance islamo-gauchiste pour faire revivre ce qui est appelé +le printemps arabe+ à la marocaine sur fond de calculs vagues avec l’objectif inavoué de servir leurs intérêts personnels.
Les mêmes sources ont confirmé à +Barlamane.com+ l’information publiée par +jeune Afrique+ sur la participation massive des figures gauchistes et d’opposants libéraux ou socialistes, à la commémoration le 13 décembre dernier du troisième anniversaire du décès du guide de l’association, Abdeslam Yassine.
+Jeune Afrique+, estime en effet que l’objectif de cette présence, qualifiée d’+étrange+ est d’essayer de convaincre Al Adl Wal Ihsane de reprebdre sa participation au mouvement du 20 février, et faire renaître ce que le Magazine a appelé +La coalition tactique+ entre les islamistes et les gauchistes et certains néo-démocrates, en dépit des principes contradictoires de ces composantes.
La cérémonie du 13 décembre s’est déroulée en présence, outre une importante délégation algérienne composée de 12 membres, du milliardaire, Karim Tazi, El Maâti Mounjib, Abdelaziz Nouedi, ancien président de l’association +Adala+, Mohamed El Marwani, patron du parti +Al Oumma+, l’ancien gauchiste, Abdessamad Belkbir, le cheikh de la Salafia Jihadia, Hassan Kettani, le leader d’Annahj, Abdellah Lahrif, l’économiste Najib Akesbi, Fouad Abdelmoumni et d’autres personnes qui nourrissent l’espoir de reproduire au Maroc le même scénario qu’en Tunisie où une coalition a été créée entre islamistes, partis et mouvements politiques et des droits humains, gauchistes et libéraux pour faire tomber le régime de Zine El Abidine Ben Ali et partant, vivre la même situation vécue dans ce pays après la chute de ce dernier.






