L’augmentation des exportations iraniennes de pétrole, provoquera une nette diminution des recettes des autres pays exportateurs du pétrole (Pays du Golfe et Libye) et profitera aux pays importateurs de la région, comme l’Égypte et la Tunisie.
Selon le dernier Bulletin trimestriel d’information économique des services Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) de la Banque mondiale, cette augmentation, consécutive à la levée des sanctions liées au programme nucléaire iranien, provoquera par la même occasion une diminution des coûts de échanges commerciaux iraniens.
La même source estime par ailleurs que les exportations iraniennes finiront par augmenter d’environ 17 milliards de dollars, soit approximativement 3,5 % du PIB du pays.
Le Bulletin de la Banque mondiale, intitulé ‘’Economic Implications of Lifting Sanctions on Iran’’ note également que la Grande-Bretagne, la Chine, l’Inde, la Turquie et l’Arabie saoudite comptent parmi les pays qui enregistreront probablement la plus forte hausse de leurs échanges commerciaux avec l’Iran de la période post-sanctions.