Dans un ouvrage non autorisé ‘’ Luc Besson, l’homme qui voulait être aimé’’ écrit par Geoffroy Le Guilcher, le journaliste indépendant révèle qu’en 2001, lorsque le réalisateur français apprend qu’il va devoir s’acquitter du paiement de près de trois millions d’euros au titre de l’impôt de solidarité sur la fortune, il fait appel à une équipe de fiscalistes.
Suite à une étude de dossier, Luc Besson demande un entretien avec des membres de Bercy, dont le ministre de l’économie l’époque Laurent Fabius.
Le 21 février 2002, c’est le soulagement pour Luc Besson : « une réponse positive » est donnée à sa demande d’ « exonération d’ISF ». Et voilà près de trois millions d’euros qui n’iront pas dans les caisses de l’Etat.
Il s’est avéré que le ministre n’a pas souhaité s’exprimer à ce sujet, car l’affaire était plutôt délicate, sachant que deux membres de sa famille : sa sœur et son neveu, travaillaient avec Luc Besson peu de temps auparavant.