L’aviation turque a bombardé ce lundi plusieurs bases du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans le nord de l’Irak. L’état-major turc a précisé que ces raids ont été menés par onze avions de combat de type F16 et qu’ils venaient en riposte à l’attentat d’hier dans la capitale turque.
L’explosion d’un véhicule piégé visant un terminal de bus en plein centre d’Ankara, dimanche en début de soirée et à une heure de forte affluence (18h45 heure locale – 16h45 GMT), a fait au moins 36 morts et 125 blessés, selon un dernier bilan du gouvernement turc, qui a déclaré ne pas vouloir, pour le moment, mettre en cause un quelconque groupe terroriste.
Dans le même temps, le ministère de l’intérieur a affirmé être en possession « d’informations concrètes sur le groupe terroriste à l’origine de l’attaque » et un responsable turc a déclaré ce matin que l’un des auteurs de l’attaque serait une femme liée aux rebelles kurdes.
Le nombre de victimes s’est alourdi ce lundi après l’annonce du décès de trois personnes qui ont succombé à leurs blessures à l’hôpital. Les blessés sont traités dans dix hôpitaux de la capitale et, selon une source médicale citée par l’AFP, « une dizaine d’entre eux sont dans un état grave ».