L’allégement du déficit de la balance commerciale de 12% à fin mai aurait été une bonne nouvelle si cela n’avait pas de lien avec la crise du Covid-19, rapporte l’économiste dans son édition du jour.
S’établissant à 73,7 MMDH contre 83,7 milliards sur la même période de l’année dernière, le besoin commercial cache une forte baisse des échanges commerciaux.
Le quotidien économique rappelle que les importations, marquées structurellement par les achats de biens d’équipement et des demi-produits, fléchissent de 21,5% reflétant en partie le ralentissement économique avec l’arrêt des chantiers durant la période de confinement. De plus, l’arrêt des économies européennes a fortement impacté les activités industrielles dépendant des chaînes de valeur mondiales comme l’automobile, l’aéronautique, l’électronique et le textile-habillement. Dans ce contexte, le chiffre d’affaires à l’export de l’automobile a plongé de 39,4% à fin mai, à 21,3 MMDH. Le textile et cuir a également été affecté par le recul des ventes des vêtements confectionnés et celles des articles de bonneterie.






