Dans un communiqué tonitruant, le CMES a dénoncé les polémiques portant outrage à la magistrature et aux institutions sécuritaires. Des agissements contraires aux principes de droit.
Le Centre marocain des études stratégiques a dénoncé, mardi 28 décembre, le «ciblage systématique des institutions de l’État marocain et les imputations infondées les visant» à travers des campagnes qui œuvrent «ouvertement et avec persévérance, contre les responsables des institutions judiciaires et sécuritaires, dans une tentative d’impliquer intentionnellement leurs noms dans des dossiers judiciaires de droit commun, en cours ou déjà instruits.»
Le CMES, dans un communiqué parvenu à Barlamane.com, a fustigé «des attaques injustifiées» destinées à «saper avec préméditation, par exemple, mais sans s’y limiter, la réputation et le prestige du directeur général de la sureté nationale et de la surveillance du territoire, M. Abdellatif Hammouchi, chaque fois que l’occasion se présente», notamment «au seuil des tribunaux».
Ces attaques constituent «un perfide détournement de l’essence et de l’origine des affaires et des dossiers soumis à l’attention de ces tribunaux», à travers «la captation des discussions, la falsification des faits» et la tentative de «déplacer les affaires du terrain judiciaire sur d’autres», poursuit le CMES présidé par l’universitaire Tarek Atlati.
Ce genre d’abus sans précédent envers des personnalités sécuritaires commis par des individus censés être des hommes de loi et appartenant au corps des blouses noires (…) vise une promotion suspecte de faux conflits et d’hypothétiques rivalités personnelles avec le haut responsable de l’appareil policier du Royaume du Maroc, sachant que le travail de cet établissement ne dépasse pas la mission de maintien de l’ordre et d’assurer la protection de la sécurité des citoyens, la protection de la sécurité de l’État et la sauvegarde de l’ordre public, affirme le CMES, ajoutant que les institutions sécuritaires sont un arbitre neutre, étranger à toutes les affaires judiciaires.
«En conséquence, et sur la base de ce qui a été évoqué, le Centre marocain d’études et de recherches stratégiques condamne dans les termes les plus forts la campagne acharnée et systématique menée par certaines parties contre la personne du directeur général de la Sûreté nationale et, à travers lui, tous ceux affiliés à la police. Il condamne fermement le ciblage répété des institutions de l’État, et déclare sa solidarité inconditionnelle avec les responsables de l’honorable appareil sécuritaire», lit-on dans le communiqué. Le Centre marocain d’études et de recherches stratégiques «appelle les hautes autorités du pays à intervenir d’urgence pour mettre fin à ces outrages à bon marché, devenus systématiques, pratiqués par certains agents douteux contre les symboles de l’État et ses institutions, de manière presque quotidienne».