Dans un rapport élaboré par la commission ad-hoc, le conseil souligne que le socle incompressible de cette initiative serait la restauration de la confiance de la jeunesse marocaine, pour qui le sentiment de défiance vis-à-vis de la société de façon générale est important et a tendance à s’accentuer, avec des impacts négatifs sur leurs comportements et sur la cohésion sociale de façon plus générale.
Une requête a été exprimée par le président de la Chambre des conseillers, Hakim Benchamach, datant de novembre 2017 le Conseil économique social et environnemental (CESE) présidé par Nizar Baraka, propose de remédier au « mal-être » des jeunes Marocains, notamment trois principes directeurs, à savoir : « La participation des jeunes dans la prise de décision, l’équité et l’égalité des chances entre les jeunes citoyennes et citoyens, une gouvernance cohérente et intégrée aux niveaux national et territorial ».
Dans le but « d’apporter, dans la durée, des réponses aux attentes légitimes des jeunes d’une vie digne, de justice sociale, d’équité et d’une participation active à la dynamique de développement, où chacun aurait la possibilité de libérer ses énergies et de réaliser son plein potentiel dans le cadre de l’égalité des chances et des opportunités ».
S’ajoute à cela le la proposition d’une : «plateforme articulée autour de domaines stratégiques clés » pour les jeunes, âgés de 15 à 34 ans, représentant près du tiers de la population nationale, mais néanmoins « pour la plupart en marge de la croissance économique (…) sans bénéficier équitablement des progrès économiques induits (…) ».






