«C’est une victoire politique, s’est réjouit Hasni Mibarbache, ancien vice-président de la commune d’Oran, l’objectif est de redorer l’image du pays sur la scène internationale de l’Algérie», a-t-il déclaré en 2015. Des déclarations qui ont mal vieilli.
Après le séisme de magnitude 5,1 qui s’est produit le 26 juin près d’Oran, principale ville de l’ouest de l’Algérie, qui accueille depuis samedi les Jeux méditerranéens, annoncé par le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG), le Comité exécutif des Jeux méditerranéens a secoué l’opinion internationale en dénonçant, le 28 juin, les couacs d’organisation de la 19e édition de cette compétition multisports, qui rassemble 26 pays du bassin méditerranéen et des Balkans, qui a débuté samedi et doit s’achever le 5 juillet.
La lettre de protestation paraphée par le secrétaire général, Iakovos Filippousis, et adressée au président-commissaire du Comité d’organisation des Jeux méditerranéens (COJM), met en évidence les « insuffisances organisationnelles importantes et fondamentales lors de la cérémonie d’ouverture« , ayant « créé des impressions extrêmement négatives chez les membres de la famille méditerranéenne et ont provoqué de vives réactions« .
Le comité exécutif a dénoncé, dans la même veine, le plan de transport désastreux programmé par les organisateurs.
Le CJIM a aussi déploré « l’absence totale, sans précédent, de bénévoles, ainsi que l’incapacité de subvenir aux besoins basiques de ses membres en termes d’assistance médicale et d’approvisionnement en eau« .
Un échec qui prouve pourquoi pour les fédérations internationales, l’Algérie n’inspirait plus confiance.