L’examen du texte «relatif à l’économie circulaire» sera amorcé cette semaine dans l’Hémicycle. Présentée comme un marqueur environnemental du quinquennat, la nouvelle loi s’attelle aux filières de responsabilité élargie du producteur (REP).
Le gouvernement d’El Othmani peaufine sa feuille de route pour développer l’économie circulaire, la refonte de la loi 28.00 visant à gérer les déchets, à préserver les ressources du pays et l’environnement en poussant notamment la réparation et le recyclage.
Le Secrétaire général du département de l’Environnement, Benyahia Mohamed, a dévoilé des pans du nouveau texte à l’occasion d’une conférence-débat organisée dans la Chambre de commerce britannique au Maroc. Le responsable a insisté sur l’importance d’orienter le fonctionnement du système économique national vers celui d’un écosystème naturel.
Le gouvernement abordera les pistes retenues pour améliorer le cycle de vie des produits, leur conception jusqu’à leur traitement final. L’exécutif souhaite davantage formaliser le rôle des acteurs, leurs interactions, ainsi que les différentes règles et institutions qui les régissent.
Le Maroc, toutefois, «doit revoir» sa situation actuelle concernant l’économie circulaire. Selon Benyahya, pour élaborer sa stratégie, le gouvernement s’est notamment appuyé sur des synthèses formulées par des groupes de travail ayant associé des acteurs concernés par le sujet, à savoir les professionnels, les entreprises, les experts et les associations.
Plusieurs pistes ont été retenues de ces travaux, notamment le renforcement des contrôles et des sanctions. Le Maroc pourrait s’inspirer des modèles ayant fait leurs preuves dans d’autres pays, a-t-on affirmé. Les bienfaits et le caractère inéluctable de la transition vers une économie circulaire limitent les conséquences de l’économie linéaire et favorise la valorisation énergétique des déchets.