Des sources bien informées ont indiqué à Barlamane.com que le débat virulent sur l’état des libertés individuelles au Maroc, qui a été ravivé à la suite de l’arrestation de la journaliste Hajar Raissouni en septembre dernier, a suscité plusieurs discussions houleuses lors d’une réunion des dirigeants du parti de la « Lampe » qui a eu lieu mardi dernier.
Une rencontre entre dirigeants du PJD a donné lieu à des débats animés portant sur le sujet des libertés individuelles. Alors que certains se sont exprimés pour la réforme du Code pénal concernant le volet des lois liberticides, d’autres ont défendu le maintien de ces lois.
Soulignons que le Secrétaire général du PJD, Saâdeddine El Othmani, a expliqué, lors d’une réunion du Conseil national de son parti tenue le 2 novembre à Rabat, que ce qui mérite d’être défendu au sein des institutions sociales tout comme ce qui doit être critiqué dans leur fonctionnement doivent prendre en considération les « préceptes de l’islam » et les « fondamentaux des la société marocaine» dont le caractère « global », « général » et « immuable » sert de base pour la collectivité.
Rappelons que le CNDH plaide, dans son mémorandum, pour un Code pénal qui protège les libertés individuelles, et où sont respectés les principes de légitimité, de nécessité et de proportionnalité des lois. La dépénalisation des rapports sexuels hors mariage, la liberté de croyance ou encore l’adoption des définitions les plus récentes du viol sont ainsi les quatre recommandations du récent mémorandum.






