L’accord propose l’ouverture d’un consulat américain au Sahara et un programme d’investissement américain, la réouverture de bureaux diplomatiques à Tel-Aviv et Rabat, fermés au début des années 2000 après le déclenchement de la deuxième intifada, et le développement de la coopération économique bilatérale.
Le département d’État des États-Unis a publié, le 17 mai, sur son site Internet, la déclaration tripartite, signée mardi 22 décembre 2020 entre le Maroc, États-Unis et Israël, à Rabat, et qui récapitule les différents engagements des uns et des autres après le rétablissement des relations diplomatiques entre Rabat et Tel-Aviv : ouverture d’un consulat américain à Dakhla, (sud du territoire du Sahara), aide américaine au développement des provinces du Sud, développement de la coopération économique et ouverture de vols directs entre le Maroc et Israël.
Jared Kushner, signataire de l’accord, avait déclaré lors d’une conférence de presse qu’en «reconnaissant la souveraineté marocaine sur le Sahara, le président Trump a rejeté les statu quo ratés qui ne bénéficiaient à personne, et à la place, il a mis en route une solution durable et mutuellement acceptable».
«Une vraie autonomie est la seule option faisable, mais cela prendra du temps et nous appelons toutes les parties à s’engager de façon constructive auprès des Nations unies pour avancer dans les négociations», a-t-il dit. La nouvelle carte du Maroc intégrant le Sahara a été adoptée par Washington trois jours après l’annonce de l’accord. Le premier vol commercial entre Tel-Aviv et Rabat a été affrété dix jours plus tard, en présence de Jared Kushner.
Cet accord a été qualifié de «tournant historique» par le roi Mohammed VI.