Le chef de l’ONEE est critiqué pour son penchant à favoriser des pratiques antisyndicales et un traitement différencié entre les différentes représentants du personnel.
Abderrahim El Hafidi, directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable, est accusé de pratiques qui tendent à faire obstacle au syndicalisme, des tentatives présentées sous l’angle de la discrimination. Barlamane.com a appris de sources bien informées que l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), connaît une ébullition sans précédent en raison de la marginalisation par M. Hafidi des pouvoirs syndicaux, se contentant d’une réunion orpheline avec l’Union marocaine du travail, UMT.
Hafidi a postulé que cette rencontre était uniquement liée à la représentativité syndicale de ladite centrale et des prérogatives qu’elle détient en tant que partenaire social. Adhérents et partisans d’autres syndicats ont qualifié la démarche du patron de l’ONEE d’«excluante» et d’«inconstitutionnelle», qui fait fi du multisyndicalisme et qui affecte le champs d’action, le répertoire et le contenu des revendications des autres organisations. Ils rappellent que les dispositions relatives au droit d’expression des salariés, à l’exercice du droit syndical, aux institutions représentatives du personnel et aux salariés protégés sont consacrées par la loi.
De son côté, la Fédération nationale des travailleurs de l’énergie (FNTE, affiliée à l’UMT), a confirmé qu’elle avait approuvé avec la direction de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), mercredi 27 novembre, le procès-verbal de l’accord prévoyant une augmentation des salaires à partir de décembre.
L’accord a été signé entre la représentation des travailleurs dans le secteur de l’énergie et l’administration générale de l’ONEE, au siège central de l’établissement.






