« Le tout sauf Hammouchi », campagne née en France avec l’affaire Pegagus derrière laquelle c’est la stabilité du Maroc nouveau, émergent et incontournable sur le plan continental et international du Roi Mohammed VI qui est visée, n’a aucune prise ni au plan national, ni au plan mondial où l’homme et ses troupes sont toujours sollicités à travers la coopération internationale pour l’excellence de leurs services liés notamment à la lutte contre le terrorisme et le crime organisé.
Le fort message royal de condoléances à Hammouchi, qui venait de perdre sa mère, est rempli de messages aux détracteurs du patron de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire et de la Direction Générale de la Sûreté Nationale.
La lettre royale empreinte de sympathie et de compassion pour une perte aussi douloureuse que celle de la maman en tant qu’être qui porte l’enfant, le délivre au monde et participe activement à son éveil et à son éducation, est également à lire comme une réaffirmation de confiance envers le sécuritaire numéro un du royaume. Le choix des termes du roi lié à ce concept de confiance l’assure et le rassure : publiquement.
Certes, fort de la confiance de son roi, l’homme n’a, à aucun moment, été ébranlé et n’a jamais perdu de sa sérénité malgré la violence et la méchanceté de la campagne menée contre lui par les médias français, et relayée par certains militants du Facebook et de Twitter, comme Fouad Abdelmoumni, Maati Mounjib et autres.
La certitude du roi en les valeurs qui ont porté Hammouchi à ces niveaux de responsabilités : « patriotisme sincère », «attachement aux constantes de la nation et à ses sacralités » sonne comme un cinglant revers, une douche froide pour les commanditaires de la campagne et leurs vassaux nationaux qui jubilaient à l’idée de voir l’homme qui hante leurs nuits, congédié.
Croire que Hammouchi allait payer la note de l’affaire Pegasus, c’est méconnaître le Maroc et le fonctionnement de ses institutions. Ceux qui se prennent pour les spécialistes du Maroc et du Maghreb en pondant éditoriaux, dossiers, reportages, livres en ont eu pour leurs frais. Ils ont encore beaucoup à apprendre.
Cette bonté royale envers Hammouchi exprimée en cette douloureuse occasion ne calmera certainement pas les ennemis de la stabilité du Maroc, mais elle rétribue la loyauté et l’excellence des résultats du travail d’un homme et des départements qu’il chapeaute, de même qu’elle traduit la solidité des institutions du Maroc.