Le quotidien français rapporte un vrai « coup de froid entre Paris et Alger » depuis la déclaration il y a 2 jours de Tayeb Zitouni, ministre des Moudjahidines (anciens combattants), à l’agence de presse officielle algérienne, où il pointe le refus de la France «de remettre les cartes topographiques qui permettent de déterminer les lieux d’enfouissement des déchets polluants, radioactifs ou chimiques non-découverts à ce jour».
Avant le rapport de Benjamin Stora en faveur des travaux conjoints sur la question, la loi Morin sous Sarkosy en 2010 avait permis l’a reconnaissance et l’indemnisation des victimes des essais nucléaires français en Algérie et en Polynésie » , souligne le quotidien.
Les dossiers sur le sujet déposés côté algérien sont dénoncés, notamment par l’actuel ministre des Moudjahidines, pour qui les « conditions «rédhibitoires» de cette loi «n’avaient permis aux Algériens de bénéficier d’aucune indemnisation jusqu’à ce jour« . Il pointe également la volonté française de traiter ce dossier « dans le plus grand secret », avanceLe Figaro.
Coté français des spécialistes de la question comme Jean-Pierre Filiu, pensent que l’Algérie « choisit de relancer la guerre des mémoires pour conforter un statu quo qui est favorable depuis la fin de la guerre d’Algérie aux généraux algériens ».