Le Front national de lutte contre l’extrémisme et le terrorisme s’est adressé dans une lettre ouverte au Président du ministère public, Mohamed Abdennabaoui, pour dénoncer « l’incitation à la violence, à l’extrémisme, au meurtre et au terrorisme » de la part d’Ahmed Raïssouni, Président de l’Union internationale des oulémas musulmans, Nabil Chikhi, Président du groupe parlementaire du PJD à la Chambre des conseillers, ainsi que de la part du Cheikh Abdelhamid El Akra.
Le Front national de lutte contre l’extrémisme et le terrorisme a exprimé son inquiétude quant à « la campagne terroriste », déclenchée par certaines personnes affiliées aux courants de l’islam politique marocain sur les réseaux sociaux ainsi que sur certains sites électroniques. Cette campagne a, d’ailleurs, pris de l’ampleur depuis le début des débats liés aux libertés individuelles et à la proposition d’abrogation de certains articles liberticides du Code pénal, de la part de la société civile et d’acteurs qui œuvrent pour la défense des droits humains.
Dans cette lettre, le Front national de lutte contre l’extrémisme et le terrorisme note que les « chioukhs » de l’extrémisme et du terrorisme s’expriment au nom d’un mouvement religieux criminel, extrémiste et terroriste qui s’oppose aux droits des femmes et qui défend la traite des êtres humains et le « takfirisme ».