Le blocage illégal de plusieurs dizaines de semi-remorques marocains au poste frontalier de Guerguerat en 2020 a démontré que le roi Mohammed VI est un stratégiste militaire prestigieux qui défend les intérêts de son pays avec brio.
Lorsque le Maroc a lancé, dans la nuit de jeudi à vendredi 13 novembre 2020, l’opération militaire dans la zone-tampon de Guerguerat, à l’extrême sud-ouest du Sahara, pour mettre fin «aux provocations du Polisario», Sa Majesté le roi du Maroc Mohammed VI était en première ligne, et ses instructions ont donné lieu à une victoire retentissante et définitive qui a permis à Rabat de pacifier la seule route qui mène vers l’Afrique de l’Ouest, sous le regard de la force d’interposition des Nations unies.
Une centaine d’agitateurs obturent la zone «depuis le 21 octobre [2020] et ont mené des actes de banditisme, bloqué la circulation et harcelé continuellement les observateurs militaires de la Minurso» : la diplomatie marocaine circonstancie la situation tandis que l’armée se prépare à «restaurer la libre circulation civile et commerciale» dans ce coin anciennement surnommé «Kandahar», considéré comme «un espace de non-droit où s’activaient tous les trafiquants de petites armes, d’êtres humains, de drogue et de voitures», investi par les milices et les groupes de connivence avec le Polisario.
Le Maroc tient à l’accord de cessez-le-feu, son action, réconfortée par la sagesse royale, est «une action de fermeté» sous la supervision de la Minurso. Dans la foulée, le génie civil s’est évertué à «immuniser l’accès à la zone» de manière immuable. À l’origine de tout : des routiers qui avaient lancé un appel urgent aux autorités marocaines après que les échanges avec l’Afrique subsaharienne étaient perturbées par la chienlit séparatiste, encouragée en sous-main par l’Algérie.
Rabat n’a pas perdu de temps : travaux de remblai pour ériger un mur de sable jusqu’à la frontière avec la Mauritanie afin de «sécuriser définitivement le trafic civil et commercial sur la route de Guerguerat.» Le roi Mohammed VI s’est dit, lors d’un entretien avec António Guterres, le secrétaire général des Nations unies, «fermement déterminé à réagir, avec la plus grande sévérité et dans le cadre de la légitime défense, contre toute menace» à la sécurité du Maroc, qui a «rétabli la situation [à Guerguerat], réglé définitivement le problème et restauré la fluidité de la circulation», dans la zone. Rabat avait confirmé d’ailleurs ses intentions et sa résolution de maintenir la paix contre quiconque s’en ferait le perturbateur.
Le roi Mohammed VI a mis en échec les manœuvres ennemies grâce à ces fortes vertus qui font les victoires, l’abnégation, le dévouement, le travail, la discipline et la fierté qui allume dans l’âme d’un peuple jusqu’au sentiment de la patrie, pour reprendre d’une main vigoureuse la direction de cette partie du territoire national qui connaît, elle aussi, une renaissance inédite.