A l’approche de l’ouverture de la conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD-VII), prévue du 28 au 30 août à Yokohama, le Japon réaffirme, à la Map, sa non-reconnaissance de la Rasd.
Le Directeur Général du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord au ministère japonais des Affaires étrangères, l’Ambassadeur katsuhiko Takahashi, qui occupe la position distinctive d’Assistant du ministre des Affaires étrangères a déclaré que le Japon ne reconnait pas la Rasd. « Il s’agit d’une position constante et immuable que le Japon n’a pas l’intention de changer », a-t-il précisé dans une interview avec la MAP.
Il a également fait savoir que le Japon est d’avis que le différend régional artificiel autour du Sahara doit être résorbé de manière pacifique à travers le dialogue entre les parties concernées.
En affirmant de nouveau sa position constante, l’Empire du soleil levant vient d’infliger un nouveau revers aux séparatistes. En effet, alors que le polisario et son mentor essayaient d’exploiter une éventuelle présence au Japon pour créer une confusion sur la position de ce pays sur la question Nationale, le ministère japonais des Affaires Etrangères a coupé coût à toute manipulation.
Au moment où le Japon a fait savoir clairement que « les parties concernées » sont tenues de s’impliquer dans un dialogue, il a adressé un message à peine voilé à l’Algérie pour assumer ses responsabilités dans ce différend régional et son rôle dans le processus politique.
Ainsi, le Japon rejoint plusieurs puissances, dont les États-Unis, l’Union européenne et de nombreux pays en Europe, en Afrique, en Asie et en Amérique latine en s’inscrivant en harmonie avec la position des responsables américains relayée par le quotidien américain The Wall Street Journal, qui ont déclaré que les Etats-Unis « ont clairement fait savoir que Washington ne soutiendrait pas un plan visant à créer un nouvel Etat en Afrique ».
Cette nouvelle gifle reçue par le polisario et ses soutiens s’ajoute à celles infligées, dans un laps de moins d’une semaine, par la Sierra Leone et la Guinée-Bissau, qui ont réitéré par la voix de leurs ministres des Affaires Etrangères leur soutien « constant et inconditionnel » à la marocanité du Sahara et au plan d’autonomie.