Après quinze années de mise en œuvre, l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) visera désormais la petite enfance, le capital humain et l’intégration économique des jeunes, écrit le média français “Le journal de l’Economie (JDE)” dans un article consacré au Maroc.
La publication souligne que «cette évolution intervient à l’heure où le pays souhaite articuler un nouveau modèle de développement afin de corriger les distorsions économiques et les inégalités».
JDE rappelle que cette vaste stratégie, lancée en 2005 par SM le Roi Mohammed VI, a enregistré plusieurs réalisations substantielles notamment en matière de renforcement des capacités, d’amélioration de l’accès des populations aux infrastructures de base, ainsi qu’aux équipements culturels et sportifs, en particulier dans le monde rural, notant qu’après deux phases de cinq ans et une évaluation de son impact sur le terrain, il est apparu nécessaire d’en modifier les principales actions, afin de les inscrire dans un nouveau modèle de développement qui se veut plus inclusif.
Pour la publication, le Maroc souhaite désormais lancer un nouveau modèle de développement qui mettrait particulièrement l’accent sur le social, dans un contexte où les grands travaux d’infrastructures ne permettent plus accroître l’employabilité des jeunes, rappelant l’annonce par le Souverain d’une commission spéciale constituée de personnalités, chargée de conceptualiser et d’élaborer ce nouveau modèle de développement.
JDE souligne que l’INDH s’attache à placer le citoyen marocain au cœur du processus de développement, en faisant de lui la finalité essentielle des politiques publiques, rappelant le message de SM le Roi adressé aux participants aux premières Assises nationales du développement humain, qui se sont tenues les 19 et 20 septembre dernier à Skhirat et qui ont été axées autour de la petite enfance.
Et d’ajouter qu’avec le nouveau coup d’accélérateur donné par le Souverain à l’INDH, «le Maroc veut ainsi réussir son virage social tout en préservant sa stabilité macro-économique».