Rabat a abrité, le début de cette semaine, une série de réunions de haut niveau auxquelles ont participé une délégation marocaine qui représente la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) ainsi que la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), chapeautée par Abdellatif Hammouchi, Directeur général de la DGSN et de la DGST, ainsi qu’une délégation représentant le ministère de l’Intérieur qatari, dirigée par Saad Bin Jassim Al Khulaifi, Directeur général de la police nationale qatarienne.
Le Maroc et le Qatar souhaitent renforcer davantage leur coopération bilatérale en matière de sécurité. Ainsi, les deux pays ont exprimé leur volonté d’élargir les domaines de cette coopération. Et ce, notamment dans les domaines de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, le trafic international de drogue et des êtres humains, la criminalité financière, la cybercriminalité, la falsification des documents de voyage et la sécurisation du passage des frontières. Il est également prévu d’échanger les expériences des deux pays concernant la gestion des crises, la sécurisation des stades et les techniques d’intervention sécuritaire.
Par ailleurs, les réunions de haut niveau entre le Maroc et le Qatar ont été l’occasion d’évaluer l’accord de coopération bilatérale entre les deux pays dans le domaine de la sécurité, signé à Rabat le 11 mars 2014. Il a également été question de discuter et d’examiner les moyens nécessaires à l’application de toutes les dispositions de cet accord.
A noter que les discussions menées lors de ces rencontres, se sont caractérisées par une convergence de vues entre les deux parties sur les questions sécuritaires. Ainsi, le Maroc et le Qatar ont insisté sur la nécessité d’intensifier et d’unifier leurs efforts conjoints afin d’améliorer davantage le niveau de coopération bilatérale en matière de sécurité. Pour ce faire, un comité mixte sera créé. Il sera chargé d’évaluer régulièrement les résultats de la coopération bilatérale entre les deux pays en matière de sécurité tout en étudiant la possibilité de créer d’autres mécanismes de coordination sécuritaire.