Le Maroc s’impose, depuis le début de la campagne céréalière 2025/2026, comme premier destinataire du blé tendre européen, avec 758 620 tonnes importées à la date du 19 octobre, selon les données publiées mardi par la Commission européenne. Dans le même temps, les exportations globales de l’Union européenne (UE) ont diminué de 21 % sur un an, pour atteindre 5,87 millions de tonnes.
Échanges céréaliers européens en repli
La Commission a indiqué que «les exportations de blé tendre de l’Union européenne depuis le début de la campagne 2025/2026 s’élevaient à 5,87 millions de tonnes au 19 octobre, contre 7,49 millions à la même période de 2024/2025». Elle a ajouté que «les données relatives à la France ne sont pas complètes depuis avril 2024, tandis que celles de la Bulgarie et de l’Irlande restent incomplètes depuis le début de 2023/2024».
Le document précise encore que «la Roumanie demeure le principal exportateur de blé tendre européen avec 2,45 millions de tonnes expédiées, suivie de la France (0,92 million), de la Lituanie (0,84 million), de la Lettonie (0,46 million) et de la Pologne (0,33 million)».
Concernant l’orge, la Commission fait état de «2,53 millions de tonnes exportées, contre 2,40 millions une semaine auparavant, soit une progression de 54 % par rapport à 2024/2025».
Le Maroc en tête des destinations, suivi de l’Arabie saoudite et du Nigéria
La Commission européenne observe que «le Maroc reste le premier acheteur de blé tendre européen avec 758 620 tonnes, contre 522 464 tonnes à la même période de 2024/2025». L’Arabie saoudite suit avec «637 535 tonnes, stable sur une semaine», tandis que le Nigéria se situe à «334 942 tonnes, contre 1,17 million l’an passé». La Jordanie atteint «380 092 tonnes, en hausse de 51 917 tonnes sur une semaine», et l’Afrique du Sud «284 822 tonnes, contre 208 876 tonnes à la même période de 2024/2025».
L’exécutif communautaire a en outre signalé qu’il «enquête sur l’origine de volumes exceptionnellement élevés de blé dur déclarés par la Roumanie pour 2025/2026».
Repli marqué des importations de maïs
Parallèlement, la Commission a noté que «les importations de maïs dans l’Union européenne reculent de 26 % sur un an, totalisant 4,61 millions de tonnes», en hausse de «280 000 tonnes par rapport à la semaine précédente».
Les principaux fournisseurs demeurent «le Brésil (2,63 millions de tonnes), les États-Unis (908 162 tonnes), l’Ukraine (737 896 tonnes), le Canada (230 801 tonnes) et l’Argentine (46 296 tonnes)».