Le Maroc a pris part, ce jeudi à Abidjan, au dialogue euro-africain sur la migration et le développement, un atelier international sur la lutte contre le trafic de migrants qui s’inscrit dans le cadre du suivi de Processus de Rabat. Cet atelier intervient plus spécifiquement dans l’optique de favoriser le partage d’expériences et la formalisation de recommandations sur la base des bonnes pratiques mises en œuvre par les Etats signataires de la Déclaration de Niamey.
L’événement vise à identifier les actions mises en œuvre par certains Etats signataires de Déclaration de Niamey et qui ont démontré leur efficacité pour renforcer et mieux coordonner les outils nationaux de lutte contre ce genre de trafic. Relativement à la coopération internationale, objet de la 2ème session de cet atelier, il est question de scruter les moyens d’optimiser les procédures et mécanismes régionaux et internationaux de nature à permettre l’échange d’information et la mise en place de plateformes de coopération policière et judiciaire entre les pays concernés par le Processus de Rabat.
A l’issue des interventions et des débats qui s’en suivront, les bonnes pratiques avérées ainsi que des recommandations d’actions seront formalisées en rapport avec les outils nationaux et internationaux de lutte contre le trafic de migrants, qu’ils soient législatifs, judiciaires ou opérationnels. Le Maroc a été représenté à cet atelier par Ayoub Aboujaâfar, Juge à la direction des Affaires pénales et des Grâces au ministère de la Justice. Le magistrat marocain a supervisé la session inaugurale sur « comment renforcer les outils nationaux de lutte contre le trafic de migrants ? ».






