La Banque mondiale a annoncé l’octroi d’un prêt de 350 millions de dollars au Maroc pour la mise en œuvre d’un programme de développement de l’économie bleue face au changement climatique, à la création d’emplois et à la croissance économique.
Pour la Banque mondiale, le développement de l’économie bleue au Maroc doit avoir un effet positif sur l’amélioration de la durabilité et de la résilience environnementale, ainsi que sur la sécurité alimentaire, en particulier dans le contexte actuel du conflit armé en Ukraine qui fragilise l’approvisionnement en blé du pays.
Le prêt de la Banque mondiale servira à développer des cadres institutionnels, à améliorer la gestion des ressources naturelles et à renforcer les secteurs de l’économie bleue tels que le tourisme et l’aquaculture.
Comme le souligne le document d’approbation du prêt, la Stratégie Halieutis 2020 du Gouvernement a identifié l’aquaculture comme un sous-secteur à fort potentiel de croissance, la demande internationale et nationale en produits aquatiques étant en constante augmentation. Les principaux défis pour sa croissance identifiés dans le pays sont le manque de capacité technique et l’accès limité au financement.
Pour le développement de l’aquaculture, le gouvernement marocain a préparé des plans de développement et des zones marines pour faciliter les concessions aux investisseurs privés. Des investissements publics dans des projets de démonstration et des tests de techniques innovantes de culture d’algues et de coquillages sont également attendus.
Avec des investissements supplémentaires et un renforcement des capacités, ajoute-t-il, le sous-secteur pourrait jouer un rôle clé dans la lutte contre les pressions de la pêche et contribuer à la sécurité alimentaire.
Le projet associé au prêt devrait également promouvoir l’égalité des sexes et la participation des jeunes.






