Le Maroc est une référence en matière d’énergies renouvelables et de durabilité. Récemment, le magazine spécialisé MIT Technology Reniew a reconnu le Royaume comme le pays leader dans les énergies renouvelables dans toute la région MENA. Par ailleurs, Rabat construit cinq nouveaux centres solaires dans diverses régions du pays. L’un d’eux, en collaboration avec une entreprise britannique, rapporte le média Atalayar.
En ce sens, le nouveau gouvernement a commencé à promouvoir des mesures qui démontrent l’engagement du Royaume en faveur de l’environnement et du changement climatique . Tout cela, dans la ligne initiée par le Roi Mohammed VI en faveur du développement durable, un engagement qu’il a démontré lors de la COP22 à Marrakech en 2016.
Lors d’une réunion organisée par la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, en collaboration avec la Confédération générale des entrepreneurs du Maroc (CGEM) et l’Ambassade du Royaume-Uni au Maroc, le nouvel Exécutif a déjà commencé à poser les bases de la transition énergétique du pays.
Nouzha Alaoui, secrétaire générale de la Fondation, a souligné que cette rencontre a lieu à un moment où « le monde connaît une nette augmentation des coûts de l’énergie, notamment des énergies fossiles ». Le prix du pétrole a dépassé les 85 dollars le baril pour la première fois en sept ans. D’autre part, plusieurs pays connaissent déjà actuellement une crise énergétique due à des pénuries de gaz et de charbon.
« Grâce à la vision clairvoyante de du Roi Mohammed VI, la décarbonation de l’outil industriel représente un atout important qui permet à l’industrie marocaine de gagner en compétitivité et de coopérer avec les bases industrielles les plus intégrées au monde », a déclaré Ryad Mezzour, ministre de l’industrie et du commerce.
La décarbonation permettra à l’industrie marocaine d’accéder aux marchés internationaux, notamment européens, grâce à l’application des taxes carbone. De même, « il va nous permettre de développer substantiellement nos parts de marché dans les pays qui, avec la pandémie, ont pris la décision de délocaliser de nouvelles sources d’approvisionnement vers des pays proches et fiables », a expliqué Mezzour.