Bassima Hakkaoui n’a pas manqué de rappeler que le Maroc « consacre dans la Constitution de 2011 le principe de parité entre femmes et hommes « .
La ministre de la Famille, de la solidarité, de l’égalité et du développement social, Bassima Hakkaoui, a souligné, samedi à Tunis, le souci du Maroc à aller de l’avant sur la voie de la mise en oeuvre de ses engagements internationaux relatifs à la consécration des droits humains en général, et la promotion de la situation des femmes, en particulier.
Cet engagement émane de la volonté du Royaume de garantir les principes de parité, d’égalité des chances et d’équité sociale pour en faire un levier de développement, a-t-elle dit dans une allocution lue en son nom lors d’une conférence sur « la femme magrébine et le défi de la paix et du développement », organisée en marge du 1er Conseil des ministres de la femme, de la famille et de l’enfance des pays de l’Union du Maghreb Arabe.
Rappelant dans ce sens, mis l’accent sur les réformes législatives et constitutionnelles lancées par le Maroc et qui ont constitué un « saut qualitatif » sur la voie de la consécration de l’égalité des sexes et l’interdiction de toute forme de discrimination, dont celle basée sur le sexe.
La ministre a noté que le Maroc consacre dans la Constitution de 2011 le principe de parité entre femmes et hommes en veillant à la création de mécanismes de protection et de promotion des droits de l’Homme, rappelant que la nouvelle version de la loi relative au Fonds d’entraide familiale a constitué un soutien à la famille et aux femmes dans une situation de précarité en élargissant le champs des bénéficiaires et en développant son système à travers la simplification des procédures.
Hakkaoui a souligné également l’importance de la loi 113.13 relative à la lutte contre la violence à l’égard des femmes et qui incrimine certains actes considérés comme une forme de harcèlement, d’agression, d’exploitation sexuelle ou de mauvais traitement et durcit également les sanctions en cas de situation aggravante, notamment contre la femme enceinte, l’épouse ou la divorcée.
Dans le domaine économique, la ministre a énuméré un grand nombre de mesures prises pour permettre l’émancipation socio-économique des femmes, d’autant plus que la promotion des entreprises féminines contribuent amplement au développement de l’économie nationale et la création de l’emploi.
Il est à noter que, cette rencontre magrébine représente une plateforme pour la conception d’une stratégie maghrébine visant l’autonomisation financière et sociale des femmes en milieu rural à l’horizon de 2020.






