Le cabinet d’avocats JusCogens a diffusé un communiqué dans lequel il dénonce le refoulement ou plutôt « l’expulsion », lundi soir, d’un de ses avocats, Christophe Marchand Werner du territoire marocain, lequel serait venu assister au procès de Omar Radi de ce mardi 29 juin.
Ne pas autoriser l’entrée dans un territoire fait partie de la souveraineté d’un Etat. Les conditions sous lesquelles se fait la reconduite d’un ressortissant étranger d’un Etat de droit sont connues à la douane . On ne parle d’expulsion que quand l’entrée dans un territoire s’est faite. Ce qui n’est pas le cas de cet avocat. L’administration concernée est la seule apte à décider de laisser entrer ou le cas échéant reconduire à la frontière un ressortissant étranger en présentant les motivations de cette décision.
L’avocat belge Christophe Marchand Werner, du cabinet d’avocats « Juscogens avocats » à Bruxelles qui est mandaté par « Bertha Foundation » pour suivre le procès d’Omar Radi poursuivi pour viol et intelligence avec l’étranger, fait l’objet de la mesure « interdit d’accès au royaume » depuis le 24février 2021. Vouloir forcer le passage malgré la pleine connaissance de la mesure est en soi une infraction.
Cette mesure à son encontre fait suite à plusieurs actions anti-marocaines à l’intérieur du territoire national. Selon les sources de Barlamane.com, cet avocat a, par exemple, durant son séjour de juin 2016 à Rabat, établi des contacts poussés avec l’activiste « pro-polisario » Brahim el Ansari.
Quant à « Bertha Foundation », derrière cette tentative de pénétrer un pays malgré l’interdiction d’accès au territoire depuis février dernier, elle a été lancée par le sud-africain Anthony Tabatznik. L’ONG est connue pour son déploiement hostile à l’intégrité territoriale du royaume et son soutien notoire aux milices du polisario. A cet égard, elle finance régulièrement, sous couvert de soutien aux causes humanitaires, le festival « fisahara » organisé dans les camps de « Tindouf ».
Pourquoi essayer de forcer ce passage sachant son issue si ce n’est pour essayer vainement de ternir l’image du Maroc, et tenter de faire passer le cas de Omar Radi pour ce qu’il n’est pas ?
Omar Radi est certes poursuivi pour viol mais aussi pour atteinte à la sécurité de l’Etat.
Selon les informations recueillies par Barlamane.com, le compte bancaire de Omar Radi, a été destinataire de 12 transferts d’argent, via l’association « Alternatives », d’une valeur de 25.000 dh chacune entre juillet 2019 et avril 2020, en provenance de… « Bertha Foundation ».
Les mêmes sources indiquent que ces transferts devaient permettre à Omar Radi d’accomplir un plan d’action préalablement établi par cette ONG à dessein de semer le doute sur la finalité des opérations d’expropriation de terrains. De là à relier ces expropriations à une présumée politique publique, pour susciter un sentiment d’injustice sociale chez le citoyen marocain, il n’y avait qu’un pas, que l’ONG n’avait pas hésité à franchir.
D’ailleurs, à la médiatisation de la reconduite de Christophe Marchand Werner dans l’avion de retour vers son pays, par ses employeurs à coups de motifs biaisés, la toile s’est enflammée dénonçant plus qu’une atteinte, une menace sérieuse à la souveraineté du Maroc.
Les internautes marocains ont fait savoir aux protecteurs de Radi que le Royaume du Maroc n’a de leçon à recevoir de personne et que Radi répondra de ses actes devant la justice marocaine, n’en déplaise à Christophe Marchand et à Bertha Foundation.