Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger du Maroc co-organise avec le département d’Etat américain des Etats-Unis d’Amérique un atelier international intitulé « la détection nucléaire aux frontières terrestres et maritimes » à Tanger du 3 au 5 décembre 2019.
Près d’une centaine d’experts de haut niveau prennent part à un atelier international intitulé « la détection nucléaire aux frontières terrestres et maritimes » à Tanger. Cet atelier s’inscrit dans le cadre de la contribution du Maroc aux efforts de la communauté internationale de lutte contre le terrorisme nucléaire, conformément aux cadres juridiques internationaux pertinents notamment les résolutions 1540 et 1373 du Conseil de sécurité des Nations unies sur la non-prolifération des armes de destruction massive et sur la lutte contre le terrorisme qui constitue une menace à la paix, la sécurité et la stabilité régionales et internationales.
Par ailleurs, le Maroc a associé à ce processus des pays africains non-partenaires de l’IGLTN (Initiative globale de lutte contre le terrorisme nucléaire) afin de permettre l’échange des meilleures pratiques, ainsi que le développement de la coordination au niveau régional. L’objectif de cet atelier est donc de renforcer les compétences opérationnelles et la coordination nationale, régionale et internationale en matière de détection nucléaire aux frontières et aux points d’entrées terrestres et maritimes.
Dans son discours d’ouverture, Redouane Houssaini, Directeur des Nations unies et des organisations internationales au département des affaires étrangères, en sa qualité de Président du groupe de la mise en oeuvre et de l’évaluation de l’IGLTN, a souligné la contribution croissante de cette initiative aux efforts de la communauté internationale de lutte contre le terrorisme nucléaire, depuis l’adoption de ses principes lors de la première réunion plénière à Rabat en 2006. Il a également indiqué que face à la menace réelle du terrorisme nucléaire international, le Maroc a pris des mesures sur le plan national et a contribué aux efforts internationaux à travers une approche multidimensionnelle réglementaire, institutionnelle et structurelle liée à la sûreté et la sécurité nucléaires.
A noter que l’IGLTN est une initiative internationale volontaire lancée en 2006 composée de 89 pays partenaires qui constitue un cadre de partage d’informations ainsi que d’échange d’expertise, pour améliorer les capacités de contrôle et de protection physique des matières radioactives, en vue de prévenir leur trafic illicite par des acteurs non étatiques à travers la détection, la préparation de la réponse et la criminalistique.