Le réseau bancaire reste encore le meilleur canal pour la vente des assurances-vie. Aujourd’hui, les banques aiment proposer ce produit. En huit ans, la collecte a été multipliée par 2,5 pour s’établir à 11,5 milliards de DH en 2018. Cela représente 2/3 des primes d’assurance-vie, apprend-on de l’Économiste dans sa livraison du jour.
Beaucoup de banques s’intéressent de plus en plus à la vente des produits d’assurance-vie. Ceci est aussi dicté par l’évolution de l’environnement. Il y a un besoin pour elles de mieux équiper leurs clients et l’assurance-vie fait partie des produits permettant de proposer une offre complète et diversifiée. Elle est devenue, également, l’un des leviers pour amortir l’effet du ralentissement de la marge d’intérêt. La baisse des taux ces dernières années et le renforcement de la concurrence compriment les revenus liés à la distribution de crédit, relève l’Économiste.
Les bancassureurs sont scindés en deux groupes avec une prééminence sur le marché de Attijariwafa bank, BCP et BMCE Bank. Ces trois groupes détiennent une part de marché cumulée de 83%. Leur périmètre d’intervention est limité à la vente de l’assurance-vie.
Toutefois, les bancassureurs pourraient être les grands bénéficiaires de la réforme du livre IV du code des assurances. Il s’agit d’un projet qui prévoit l’élargissement de leur agrément à la commercialisation de nouvelles polices. Il leur sera également possible, sur autorisation exceptionnelle de l’Autorité, de présenter d’autres catégories d’assurances liées à d’autres produits bancaires.