Tandis que Samir Goudar et Hakim Benchemach bataillent toujours pour le contrôle du parti, les cadres du PAM appellent d’ores et déjà à l’union.
Le Parti authenticité et modernité (PAM) n’en finit plus de toucher le fond. Les députés du parti ont été sollicités comme médiateurs dans la guerre que se livrent Samir Goudar et Hakim Benchamach. Le 18 décembre, il se sont réunis pour départager les deux rivaux. Les PAMistes, empêtrés depuis un an et demi dans leurs querelles internes, se sont attelés, mercredi 18 décembre à Rabat, à s’entendre et à préparer une politique de rechange pour faire l’impasse sur leurs divergences. La bataille du congrès national, plusieurs fois reporté, et qui décidera de l’orientation et du contrôle du parti, hante les esprits.
Selon le communiqué diffusé par le parti, les deux principaux protagonistes du drame du PAM se sont accordé une petite pause dans leur lutte fratricide pour réussir le parti de l’unité partisane loin de toute distinction vainqueur-vaincu.
Le psychodrame a été discuté au siège du PAM. La réunion a démarré ses travaux alors que le secrétaire général du parti, Hakim Benchamach avait explicitement indiqué qu’il est ouvert à toute tentative de réconciliation.
La formation politique de centre gauche, minée par ses divisions, cherche des dénominateurs communs pour sortir de la crise. Se posant en champions du rassemblement à gauche, les députés du parti ont demandé que le PAM assume ses responsabilités pour bien affronter les défis qui s’imposent à lui.






