Le Parisien retrace le drame qui a coûté la vie à Nadia Mostefa, cheffe de service au sein de la gendarmerie jeudi 17 mars courant. Le quotidien reprend le journal local, Hérault Tribune, selon lequel elle s’est immolée par le feu ne supportant pas d’être séparée de son enfant, par décision de justice. Elle était non seulement très appréciée de ses collègues mais aussi pour son engagement en faveur des orphelins des gendarmes, relève le journal.
Nadia , quadra, s’est immolée par le feu dans sa voiture, mercredi 15 mars à Montpellier, “dans le quartier de Celleneuve-Alco, dans un geste désespéré” : “Nadia Mostefa aurait appris, dernièrement, qu’elle perdait la garde de son fils”. Le Parisien révèle que “cette capitaine de gendarmerie est décédée des suites de ses blessures, jeudi”.
Sur les réseaux sociaux, les hommages d’anciens collègues sont pléthore, témoigne Le Parisien en reprenant quelques publications, comme celle de ce colonel de gendarmerie : « Pas de mot. Une infinie tristesse. Une grande impuissance. Mon soutien à ceux qui restent et d’abord à son fils. #RIP Nadia ».
Elle avait, souligne Le Parisien, organisé, à titre d’exemple, “un grand flash mob de gendarmes au stade Geoffroy Guichard de Saint-Étienne en 2019. Elle était très impliquée sur la question des orphelins de la gendarmerie” . Grâce à elle, “cet événement avait permis, grâce à elle, de collecter plusieurs dizaines de milliers d’euros au profit de l’association Gendarmes de Cœur qui œuvre au profit des militaires de la gendarmerie et de leur famille”.