‘’A la fin de la décennie en cours, ce pays (le Maroc) se placera comme leader africain de l’automobile, doublant des pays qui semblaient mieux placés, comme l’Egypte, l’Algérie ou encore le Nigeria’’, écrit le journal algérien ‘’Le Quotidien d’Oran’’.
Sous la plume de Abed Charef, ‘’Le Quotidien d’Oran’’ souligne que dans sa politique d’industrialisation, »le Maroc n’a pas négocié. Il a étudié les besoins de ses partenaires industriels, et il a fait une offre. Des terrains, des facilités, des avantages innombrables ont permis de séduire les grands groupes industriels’’.
Sous le titre ‘’ Le patriotisme économique s’installe à Kenitra’’ le journal algérien pense que les succès du Maroc ‘’renvoient inévitablement à la réflexion sur l’immense gâchis algérien’’, notant que les entreprises françaises, mais aussi américaines, chinoises, coréennes et autres, qui s’installent au Maroc ‘’ont développé un discours rudimentaire sur l’Algérie, un discours fait sur mesure pour l’ego du président Bouteflika et du FLN, et répété à l’envi par le RND et la télévision algérienne’’.
Évoquant le marais dans lequel gît l’économie de son pays, l’auteur assure qu’il s’agit d’un ‘’ maquis juridique et administratif, s’appuyant sur une corruption d’une ampleur insoupçonnée…’’, rappelant qu’ ‘’Il y a eu même un discours sur le patriotisme économique, en vogue il y a quelques années, … , mais derrière ce discours creux campait une incompétence crasse, dont ont tiré profit les réseaux et lobbies pour continuer à aspirer la rente’’.
Et Abed Charef de conclure : ‘’Le patriotisme économique, lui, s’est installé à Tanger et Kenitra’’.






