Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé à agir d’urgence contre la crise mondiale de la sécurité routière et à réfléchir aux moyens d’action à mettre en œuvre pour sauver des millions de vies, à l’occasion de la Journée mondiale du souvenir des victimes des accidents de la route.
Le Chef de l’ONU a relevé que chaque année, plus de 1.300.000 personnes meurent dans des accidents de la route, soulignant que les jeunes âgés de 15 à 29 ans sont plus nombreux à perdre la vie dans un accident de la route que des suites du VIH/sida, du paludisme ou de la tuberculose ou par homicide. Il a ainsi plaidé en faveur d’une action collective, en dépit de difficultés considérables, afin de contribuer grandement à prévenir de telles tragédies.
« Depuis 2015, mon Envoyé spécial pour la sécurité routière s’emploie à mobiliser les pouvoirs publics, à faire mieux connaître les conventions des Nations unies relatives à la sécurité routière, à encourager un dialogue sur les bonnes pratiques et à plaider en faveur d’un financement et de partenariats », a rappelé le Secrétaire général.
Guterres a ainsi insisté sur l’urgence d’agir : « il demeure impératif d’agir d’urgence. En cette Journée mondiale, je vous demande à tous d’unir vos forces pour lutter contre la crise mondiale de la sécurité routière », et ce, dans un message à l’occasion de cette journée de la sécurité routière, célébrée le 17 novembre de chaque année.
Selon l’ONU, près de 3.500 personnes meurent chaque jour sur les routes. Des dizaines de millions de personnes sont blessées et victimes d’incapacités. Les piétons, les cyclistes et motocyclistes et leurs passagers, appelés collectivement les « usagers de la route vulnérables », représentent à eux seuls la moitié des victimes par accident de la circulation à travers le monde.