La guerre entre le parti de la Lampe et Yahdih Bouchaab, Wali de la région de Drâa-Tafilalet, Gouverneur de la province d’Errachidia, ne semble pas finir, au contraire, elle s’intensifie davantage. En effet, Mustapha Ibrahimi, membre de la Chambre des représentants de la circonscription Kénitra et Président de la structure du PJD au sein du Parlement, aurait envoyé un rapport à la Commission parlementaire des finances et du développement économique pour contester les décisions prises par Yahdih Bouchaab, apprend-on de l’édition du jour d’Assabah.
Octobre dernier, Yahdih Bouchaab, Wali de la région de Drâa-Tafilalet, Gouverneur de la province d’Errachidia, a critiqué la politique menée par El Habib Choubani, Président de la région Drâa Tafilalet, quant à la gestion des projets de la région. Il a également exprimé sa surprise quant au fait que Choubani n’a pas convoqué 3 conseillers aux travaux de la session d’octobre du Conseil de la région de Drâa Tafilalet étant donné que ces trois conseillers restent légalement membres du Conseil régional tant qu’ils n’ont pas reçu de notification officielle de la part du ministère de tutelle, actant qu’ils ne sont plus membres du Conseil. Aujourd’hui, c’est au tour de Mustapha Ibrahimi, membre de la Chambre des représentants de la circonscription Kénitra et Président de la structure du PJD au sein du Parlement, d’attaquer Yahdih Bouchaab. Il aurait envoyé un rapport à la Commission parlementaire des finances et du développement économique pour contester les décisions prises par certains walis et gouverneurs du Royaume, dont Yahdih Bouchaab. D’après le Président de la structure du PJD au sein du Parlement, Yahdih Bouchaab s’est abstenu d’appliquer une décision de justice qui exclut les 3 conseillers du Conseil de la région de Drâa-Tafilalet. Il a également véhiculé des chiffres erronés sur le budget de la région.
Selon les informations rapportées par Assabah, Mustapha Ibrahimi n’a pas présenté ce rapport auprès de la Commission de l’intérieur des collectivités territoriales et de la politique de la ville pour ne pas gêner Choubani qui ne respecte pas les décisions du ministère de l’Intérieur et qui continue à mettre son grain de sel dans les affaires du gouvernement.