La victime s’est fait dérober 11.000 dirhams via une escroquerie reposant sur de faux ordres de retrait d’argent.
Un passage à l’acte particulier. Fatima Lkhal, élue PJD, est accusée d’abus de confiance et détournements frauduleux. Dans les faits, Rachida Eddich, élue PJD à la province de Taza, a découvert des débits litigieux, effectués sur son compte bancaire au moyen d’une carte de crédit perdue. Elle a déposé une plainte le 21 mai dernier, auprès de services de police pour retrait frauduleux via sa carte bancaire perdue le 17 mai de son compte domiciliée dans une agence de la banque Société Générale.
Le montant, inhabituellement élevé, incite la victime à demander de plus amples vérifications à l’agence. Après visualisation des enregistrements vidéo de ladite agence bancaire pour tenter de remonter la piste de l’auteur des retraits frauduleux, Rachida Eddach a identifié sa collègue et amie Fatima Lkhal comme étant à l’origine de plusieurs faux ordres de retrait. Totalement indus, ils représentent 11.000 dirhams de préjudice. Le mode opératoire n’était pas compliqué, l’élue incriminée s’étant approprié les données bancaires de la victime pour commettre le forfait, l’ayant accompagnée à de multiples reprises pour effectuer ses opérations bancaires. L’interrogatoire a permis de conforter les nombreuses preuves déjà recueillies par les policiers.
Rachida Eddich, ayant pris connaissance des déclarations de la mise en cause, s’est désistée suite à l’intervention de plusieurs membres du PJD pour que l’ouverture d’une information judiciaire n’ait pas lieu. Surtout, pas un mot de tout cela pour préserver le secret de l’affaire, demandent ces membres qui ont préconisé à l’élue confondue de rembourser les retraits frauduleux.