Les scandales de corruption sont légion dans les camps de Tindouf, où des chefs prédateurs ne reculent devant rien pour engraisser leurs comptes. De nouvelles révélations montrent que Brahim Ghali et ses camarades détournent les pensions versées par l’Espagne à ses combattants de l’époque coloniale au Sahara.
Chaque année, le gouvernement de Madrid consacre, selon un rapport officiel consulté par Barlamane.com, près de six millions d’euros en guise de droits à la retraite au profit des anciens membres sahraouis de l’armée espagnole.
Aux yeux des autorités ibères, ces combattants sont toujours considérés comme des retraités. Au cours de la présence espagnole au Sahara marocain, des locaux ont exercé dans les rangs des forces de l’occupation comme des fantassins, des gardes-frontières ou des policiers.
Seulement, les fonds versés par Madrid se perdent en chemin et finissent dans les poches des dirigeants séparatistes et le chef Brahim Ghali, qui affichent tous un appétit immodéré pour l’accumulation des richesses, tout comme pour les exactions et les graves violations des droits humains.
Les données officielles du ministère espagnol de la défense chiffrent plus précisément ces pensions à 5 800 000 euros, qui ont bénéficié à 1 315 personnes en 2017, avant que le nombre ne baisse à 1 102 en 2021.