L’Agence Nationale des Ports (ANP) veut activer le processus de transition énergétique pour le port de Casablanca. En effet, ce régulateur portuaire est en train de préparer le lancement d’une étude qui va servir de base à l’exploration des différentes pistes pour instaurer les différents processus d’efficacité énergétique du port, apprend-on de l’édition d’aujourd’hui du Matin du Sahara.
L’Agence Nationale des Ports (ANP) espère réduire les gaspillages énergétiques de son port de Casablanca en améliorant l’efficacité énergétique et les évolutions comportementales en termes de consommation.
Ce processus devrait aboutir au remplacement progressif des énergies fossiles par un mix énergétique privilégiant les énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire photovoltaïque. Pour ce faire, des études sont en cours sur les schémas directeurs énergétiques comportent déjà une série de mesures pour la mise à niveau des réseaux électriques avec des possibilités d’alimentation partielle par énergies renouvelables. L’ANP souhaite à travers cette étude conforter ses choix de développement durable en recourant à l’utilisation de l’énergie verte pour pérenniser ses sources d’alimentation.
A noter qu’à l’échelle européenne, plusieurs plateformes portuaires se sont mises à l’efficacité énergétique. Le port de Marseille, par exemple, est signataire depuis 2008, de la »World Ports Climate Declaration ». En 2009, le port indique avoir été partenaire du projet européen « CLIMEPORT » qui a mis au point une méthodologie spécifique aux ports leur permettant de calculer leur empreinte carbone assortie d’un guide de bonnes pratiques en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre, de mesures de rationalisation des consommations énergétiques et de réduction des déchets.